Comme à chaque élection importante, en l’occurrence celles de juin 2021, l’ICA se fait un honneur d’apporter son point de vue. Puisqu’il s’agit d’élections régionales et départementales (cantonales), l’ICA propose une analyse des positions des partis candidats autour de la question régionale et régionaliste alsacienne.
Nos premières contributions au débat électoral :
contribution 1 : Les régionalistes se découvriront-ils ?
contribution 2 : Qu’a donc fait le Grand Est que la Région Alsace n’aurait pu faire ? Quelle est sa plus-value ?
contribution 3 : Les choses se clarifient au niveau LR et UDI d’une part et de LREM d’autre part
contribution 4 : Unser Land, mouvement alsacien !
contribution 5 : Liste Rottner : les zélateurs du Grand Est
contribution 6 : Pacte Grand Est et Appel inédit : Blanc bonnet et bonnet blanc ?
contribution 7 : Rassemblement national / Les Patriotes : Jacobinisme ultra contre ultra-jacobinisme ?
contribution 8: Le parti pris de l’Alsace ? (conclusion provisoire)
Rappel
Si l’Initiative citoyenne alsacienne s’était jusqu’à présent fixé notamment pour objectif de faire émerger des demandes citoyennes, de travailler à un projet politique global pour l’Alsace, de contribuer au débat politique en Alsace, de promouvoir les principes de subsidiarité et d’union dans la diversité, l’idée européenne et le fédéralisme, si donc jusqu’à présent elle entendait être un think tank, une Denkfabrik, elle ajoute aujourd’hui à cela la volonté d’être un rassemblement citoyen pour défendre les intérêts alsaciens.
Décider en sa région de l’avenir de la région est une réalité dans la plupart des pays d’Europe. Nos voisins du pays de Bade ou ceux des cantons de Bâle la vivent au quotidien. Mais la France reste un bastion du centralisme, le dernier dans l’Union européenne.
Les membres de l’association Initiative citoyenne alsacienne s’engagent pour la réforme des institutions françaises en faveur d’une véritable démocratie régionale et l’émergence d’une identité française ouverte et plurielle. Cette évolution concernant aussi bien l’Alsace, que les autres régions de France. Leur régionalisme n’est pas un ethnisme, mais un « démocratisme ».
Pierre Klein, président