La Cour des comptes confirme donc ce que nous avions prédit, à savoir que la réforme territoriale, en créant de grandes régions, notamment celle du Grand Est, non seulement ne génère pas d’économie, mais provoque une hausse impressionnante des coûts. Les optimisations n’ont pu se réaliser à cause de contraintes fortes ou couteuses, ou parce qu’elles n’ont pas pu être trouvées. Et encore, tout n’est pas chiffré, parce que non chiffrable, en particulier ce que provoque la mise à distance c’est-à-dire la perte de temps due aux nombreux déplacements et aussi une certaine incompétence. Que connaît l’élu de l’Aube par exemple du lycée de Xheim ? À son tour cette incompétence renforce le poids de l’administration dans un pays déjà bien plus administré que géré ou gouverné. Et du coup, le citoyen devient un sujet. Et l’on s’étonne du désenchantement et/ou de la forte protestation. Stop ou encore ? Nous disons stop ! Il faut revenir sur cette réforme absurde et antidémocratique, puisque conduite sans le consentement du peuple des électeurs qui d’ailleurs n’a pas été consulté.
Pierre Klein, président de l’Initiative citoyenne alsacienne (ICA)